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 Ã  propos 

Ainsi, je suis né un 6 décembre 1958 à Thiès/Sénégal. Dès mon plus jeune âge, j’ai beaucoup voyagé, mon père étant pilote. Armé de cette force intérieure, de cette magie créative, je suis arrivé à vivre et à créer en toute liberté jusqu’à aujourd’hui : et demain ? On verra. C’est le chemin de chacun, la réponse sera dans l’éternité, ou du moins, ce qu’il en restera. La création devient ce fragile équilibre entre l’éphémère et l’éternité, combat similaire entre ténèbres et lumière.

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Formation :

1978/1979 : études à l’Institut des Carrières Artistiques de Paris (ICAR).

1979/1985 : études à l’Institut d’Arts Visuels d’Orléans. Obtention du Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP).

1992 : formation d’état d’Art Thérapie à Bourges.

1985/86/87 : stage à Firenze/Italie avec le sculpteur Onofrio Pepe. Ce fut la découverte, la révélation, un travail de l’argile dans la masse, comme les étrusques.

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Depuis cette rencontre, j’œuvre dans le même souci technique : « SCULPTARE », enlever de la matière. Dans le courant de cette même période, une rencontre aussi bouleversante avec le peintre Alexis Hinsberger. Pour ma part, un grand respect et une grande amitié était née malgré notre grande différence d’âge (j’étais au levant et lui au couchant de sa vie). Plein d’humour ,plein d’humilité et de vie devant ce grand œuvre qu’est la peinture, à l’instar de Faust, devant Marguerite. Mon cœur y pense toujours : bonjour Alexis.

 

Depuis 1985, date de l’obtention de mon diplôme jusqu’environ 1998, j’ai beaucoup exposé. Tout d’abord avec un agent artistique : ventes à Drouot-Montaigne, réalisation de sculptures pour Sony France, expositions régionales, expositions du groupe « Divisions » (1992/94/96/98), Centre Charles Péguy à Orléans, 1er prix de la ville d’Orléans en poésie ainsi que le prix Dante Alighieri à Toulouse, réalisation du Trophée Jeanne d’Arc (cyclisme), et en 1995 : rétrospective à la Médiathèque d’Orléans…

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Après 1998, jusqu’à aujourd’hui, j’ai préféré œuvrer en silence, intervenir pour différents publics de tous milieux et de toutes conditions : détenus, malades, adultes, enfants… d’apporter mes connaissances, mon savoir et mon humanité, ponctué de quelques expositions dans mon atelier, au Salon des Indépendants, Grand Palais et Espace Champerret à Paris, au Salon des Arts et Jardins du Parc Foral d’Orléans la Source, chez Alain Houry, horticulteur et à l’espace culturel, de Saint Denis en Val. Je tenais à remercier aussi trois amis, deux mécènes : Germain Gabriel et Marylène et Alain Houry qui ont adouci la vie de l’artiste par leurs aides matérielles. Sans oublier ma tendre et chère épouse, ma muse.

Et maintenant, de nouveau une rencontre : Michel Mercier, un nouveau pas qui me permet de montrer en toute sérénité les œuvres qui ont jalonné ce parcours jusqu'à aujourd’hui : « Aide-toi, le ciel t’aidera ».

                                                                                                                                                             Gilles DARIDAN

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